prclockparledespace 3
prclockparledespace 3
Ciel ! le pr. Clock parle en moi !
Nous avons tous un professeur Clock en nous, il ne tient qu’à nous de le faire parler.
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Question d’espace / 3 / le point est une droite parfaite
Je sais que certains suivent avec une attention amusée le lent cheminement de mes réseaux neuronaux vers la raison quantique. J’aimerais leur soumettre cette élucubration, du type de celle qui appartient au professeur Clock (1). M’étant venue la nuit dernière en ruminant je ne sais quel bout de pain sec d’idée échouée en lambeaux à mes pieds, cependant que des créatues noctunes aux yeux gros comme des soucoupes fuyaient en hurlant par ma fenêtre, comme happées par quelque fronce spatio-temporelle, elle reviendrait, cette élucubration, à conjecturer ceci, qui s’accorderait avec l’intuition bizarre d’une nature granulaire de l’espace-temps (en points froncés) :
1 - Notre univers est forcément fini en ses limites topographiques, quand bien même le temps s’accélérerait et l’espace se dilaterait presque infiniment en celles-ci, puisqu’il restera presque infniment dans un temps de dilatation, avant, éventuellement de se retracter. Etant fini, il est courbe, fût-ce infinitésimalement.
2 - Puisque c’est l’attraction qu’un point plus ou moins chargé en masse exerce (et subit) sur les autres points plus ou moins chargés en masse, qui détermine la courbure spatiale, plus un point est massif (comme le centre d’un trou noir par exemple) plus il tend vers la droite - cette droite étant tension vers l’arrêt du temps et, par là, élongation tendant vers l’infini de l’espace et du temps.
3 - La droite est donc un point qui tend vers trois impossibles: l’arrêt du temps, l’infini spatial et une masse infinie.
Vous êtes arrivé jusqu’ici ? Bravo ! Avez-vous remarqué que la lecture de ce que je viens d’écrire, quand bien même faux et/ou mal embringué, rencontre tout de même chez vous l’intuition que l’univers est nécessairement instable et ne peut pas être statique ? © jf paillard 2010.
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(1)J’appelle « question appartenant au professeur Clock » toute interrogation irrésolue, qui, bien qu’elle ne soit liée ni de près ni de loin à l’existence du sempiternel président de la République et de ses sempiternels commentateurs, entretient un rapport intime avec la notion d’existence et son nécessaire commentaire.
voir aussi : question d’espace 1 /
vendredi 19 mars 2010