territoire3

L’univers de jean-françois paillard


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Le saviez-vous ? Les nouveaux lés de l’ami Terrier sont arrivés !


Désolés, lectrice et lecteur, mais nous allons encore vous tanner avec l’ami Terrier (1).


Promis : bientôt, nous rentrerons dans les clous !


Mieux : nous initierons une démarche incroyablement originale consistant à vous faire régulièrement état de nos états d’âme (sombres) tout en distillant nos avis sur l’état du monde (pas folichon).


Cela vous sied-il ?


Certes, nous ajouterons un nouveau bruit au VNA (vacarme numérique ambiant) mais celui-ci sera, croyez-le, tellement plus… comment dire…


Tenez, en prime, nous vous donnerons gratuitement nos opinions sur (presque) tout, et en particulier sur un tas de types dont nous vous apprendrons qu’ils (ou elles) sont des génies méconnus quand ils (ou elles) ne sont pas de fieffés imposteurs.


Jour après jour, pierre après pierre, nous élèverons un Panthéon, notre Panthéon : le Panthéon des grands hommes et femmes (et leurs œuvres incomparables) labellisés « territoire3 ».


(Un Panthéon qui n’ira pas sans son patibulaire gibet où seront pendus les fâcheux et les importuns, particulièrement les Gnathon, les Giton, les Phédon et les Iphis.)


Il y aura du sang et des tripes sur une musique de Mahler et tout ceci sera correctement mis en scène.


Forcément chic et révolutionnaire, notre goût – le « goût territoire3 » - sacrifiera un peu à la mode actuelle en s’efforçant de complaire à tous les goûts.


On affectera en outre ici de ne pas se prendre tout à fait au sérieux (sauf en ce qui concerne l’apparence, c’est important, ça, l’apparence - le look, comme on dit depuis cinquante ans).


La gouaille légèrement nasillarde de Bebel, des vêtements sans logo et la coupe de Jean Seberg dans A bout de souffle, ça vous irait ?


Pas de bling-bling, donc : du cher et du lourd, certes, mais « à la Suisse » (épais, de qualité et sans ostentation).


Nous veillerons également à ne pas être tout à fait clairs dans nos phrases. Nous serons quelquefois cryptiques voire paradoxaux (dans le goût des gourous french touch des années soixante, par exemple). Nous serons souvent injustes, rarement dithyrambiques, mais nous saurons rester dans un registre oscillant raisonnablement entre énonciation et nonciation.


Ah ! Comme nous avons hâte de nous y mettre (dès demain !).


Ah ! Comme il nous tarde de vous parler des vrais génies, des vraies oeuvres et de mettre à bas toutes ces idoles surcotées (et crépusculaires) !


Chlak ! Chlak !  De nos verges prétoriennes, nous cinglerons le dos et les cuisses de ces insupportables prétentieu(ses)x (en n’oubliant pas d’aérer un peu la scène en usant vers la fin d’un humour ravageur (que la presse conquise qualifiera de libérateur.))


Nous dirons par exemple (mais en mieux) que tel(le) primé(e) « à une manière unique d’écrire avec ses pieds ! »


Ah ah ah !


Nous oserons choquer. Il faut choquer (un peu) pour exister.


Nous créerons avec le lecteur et la lectrice un nécessaire effet de transfert.


Sans crier gare, nous oserons réhabiliter... le marron et l’orange, voire le vert anglais !


Entre autres démarches novatrice (et un peu choquante) nous rendrons leur dignité au buffet campagnard, au canapé à l’oeuf de lompe et à Protagoras (injustement traité de sophiste par cet imbécile de Platon).


Tac : effet de vertige garanti !


Nous veillerons également à ce que nos assertions soient grosses de cette menace qui pèse sur nos nerfs à tou(te)s : “l’espèce humaine est sur le point de disparaître.”


Oui ! Vous avez, bien entendu : elle n’est pas en danger, elle est sur le point de disparaître !


Pour détendre un peu l’atmosphère, nous utiliserons des tournures de phrases jouant sur la proximité avec le lecteur (et la lectrice) comme « ouaip », « poupoule » ou « royal au bar ».


Nous en profiterons pour redonner un peu de sens à tous ces termes que les ignorantins galvaudent à l’envi sur les plateaux télé, tels que « phénoménologie », « prime time » ou « allô » (qui aurait, paraît-il, perdu son « h » dans des conditions mystérieuses).


Nous n’oublierons pas d’évoquer à l’attention exclusive des entrepreneurs et entrepreneuses culturels tel « work in progress », telle « proposition » ou tel « espace exploité ».


Nous réfléchirons des heures avant d’écrire. Nous éviterons autant que faire se peut les barbarismes, les cuirs et le style ampoulé.


Nous saurons (jusqu’à un certain point) préserver notre côté résolument « underground ». Nous nous habillerons de cuir et nous refuserons toute mise au point radiodiffusée ou télévisée.


Souvent, nous dirons : « Non ». (Presque toujours même).


« Voudriez-vous recevoir cinquante millions pour figurer dans tel catalogue de tel collectionneur richissime ?

- Non. »


« Accepteriez-vous de participer à tel jury susceptible de couronner tel immense cinéaste ou révéré(e) écrivain(e) ? 

- Non. »


« Souhaiteriez-vous être hébergés à la Villa Médicis pour poursuivre votre Grand Œuvre à l’abri des regards et des sollicitations d’Hollywood ?

- Pas d’avantage ! »


A force d’intransigeance, de résistance à toute compromission, nous nous ferons des milliers d’adeptes tout en faisant douter des centaines de sophistes (les vrais, pas Protagoras).


Un exemple : grâce à territoire3, Luc Berry deviendra… sartrien ! Il admettra volontiers qu’il ne peut être tout à la fois : philosophe, mondain et de mauvaise foi.


Son copain Alain Boudiou lui emboîtera le pas : « je suis une vraie burne et j’ai trompé mon monde », concédera-t-il piteusement. Mieux : il brûlera ses écrits (ce qui est dommage car il est toujours regrettable de brûler quelque écrit que ce soit). Mieux encore : il renoncera (et le fera savoir) à sa confortable retraite d’ancien professeur des universités, il quittera son domicile parisien (emportera toutefois sa table basse en verre fumé, son canapé-cuir Knoll, ses montres de prix et sa collection d’œufs Cartier) et il se décidera à reprendre tout à zéro en menant à la campagne, nu comme un ver et le front ceint d’une couronne d’épines sa formidable Terreur révolutionnaire.


D’autres idoles égarées, frelatées et/ou sur le déclin suivront : nous vous livrerons les noms au fur et à mesure qu’ils tomberont sur nos téléscripteurs.


Ce sera fou ! Vous imaginez ?


Certain(e)s iront très loin dans la repentance. Tel grand penseur admettra (il l’écrira noir sur blanc dans une revue prestigieuse à diffusion restreinte) qu’à la lecture du blog de territoire3, il a réalisé qu’il s’est trompé sur toute la ligne !


Art, topologie, poésie, roman… : grâce à territoire3, les définitions de ces mots piégeux seront complètement chamboulées !


Bien entendu, nous ne laisserons pas de côté ceux et celles qui ne comptent pas (vous et moi, par exemple). Nous leur donnerons les moyens de s’exprimer (dix lignes, pas plus) voire (mais seulement s’ils ou elles le veulent) nous liker.


Par exemple : vous Josiane ou vous Mathieu, soyez sûr(e) que vous nous donnerons la parole (et vous aussi, Myriam).


Nous donnerons également la parole (mais pas trop, hein, ceux-là vous tendez un doigt, ils attrapent le bras entier) aux nouveaux quiétistes (dont nous tâcherons de ridiculiser les obsessions liées à une corporalité mal assumée (un sujet d’actualité depuis sept mille ans à propos duquel nous tâcherons de rester discrets voire allusifs : pas question de risquer notre vie tout de même)).


Nos lecteurs et lectrices auront le droit de nous dire combien nous sommes ceci ou cela (et même ceci et cela).


Il y aura des tribunes qui ne seront pas aimables à notre endroit, sachez-le ! Pourtant, nous nous ferons un point d’honneur à les publier !


Elles nous grandiront, ces tribunes. Elles consolideront notre projet global de changer enfin les choses !


Peu à peu, à force de travail et de régularité, nous ferons de ce blog un nombril ourlé, doux et confortable pour le voyageur virtuel. Un nombril modeste et sympathique. Un tore gentil gentil comme un agneau et beau comme un bagel. Un nombril jouant à fond sur son identité topologique avec le vôtre, Madame, avec le vôtre aussi, Monsieur.


Viendra ce jour, où, allumant votre bazar numérique, vous vous direz spontanément : « Chic, je vais me glouber le bulbe dans le luge tordodu de té trois ». Car nous inventerons aussi des mots ! Nous vous inventerons des mots. Des mots gentils et profonds. (Inévitablement, nous forgerons au cours des âges une sorte de jargon « territoiresque ».)


En somme, nous agirons comme ces algorithmes malins de Google, Frost® ou Facebook, mais en beaucoup plus humains.


Dès lors, nous serons prêts à passer à la phase suivante : de nombril ordinaire, notre blog prendra la forme dynamique d’un mini trou noir attirant irrésistiblement les lecteurs à l’intérieur de son rayon de Schwartzschild.


Il grossira à vue d’œil, notre trou, à l’image de ces blogs, tweets, trucs, spoties, chinies et autres ploukies de l’univers Web qui ont réussi.


C’est une nouvelle guerre, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas y participer ? Une guerre pour exister (un peu) aux dépens des autres : les faiblards et les mous du genou, ceux-là vidés de l’intérieur comme ces villes moyennes de France aspirées par plus grosses qu’elles (une histoire d’attraction et de masse critique, on vous expliquera plus tard...)


Au fait, avez-vous vu comment, en quelques phrases bien senties, nous vous avons déjà hameçonné(e) ?


Vous aimez ça, hein ? Ah ! ah ! ah !


Tenez, pour la forme, nous vous offrons cette phrase extraordinaire à méditer gratuitement chez vous : « Chez l'être vivant mortel, l'immortalité réside-t-elle dans la perpétuation de son espèce ou dans la perpétuation de l’espace où se perpétue son espèce ? »


Et cette autre, là : « Quand l’espace de l’espèce est envahi par le « on », n’est-il pas temps de changer d’espèce d’espace ? »


Chlak !


Et ce n’est pas fini ! Nous nous engageons à mettre bientôt en ligne des tas de trucs d’une beauté incroyable.


(En prime, nous vous expliquerons ce que nous devons entendre par beauté).


Allez, c’est dit ! Dès demain nous nous y mettons.


Soyez absolument certain(e)s que toutes ces choses (et d’autres encore) vous laisserons sans voix.


A moins que, guidée par mère (ou père) la paresse et sa fille (son fils) la vélléité, l’équipe territoire3 logée dans mon crâne ne fasse que rêver de cela.


(Allons ! Que celui ou celle qui n’a jamais conçu dans un demi-sommeil quelque idée géniale à même de révolutionner l’Humanité me jette la première pierre !)


De toute façon, l’affaire, si nous nous y étions engagés, eût risqué d’être fort mal engagée, puisque, fidèles à la pensée de l’ami Terrier, nous nous y serions engagés à reculons.


Tiens, le revoilà, celui-là : l’ami Terrier et sa maudite pensée vaine et circulaire…


Avant qu’il ne disparaisse revenons à nos moutons et  hâtons-nous de vous informer de la publication de deux nouveaux lés faisant sa propagande.


Ils sont téléchargeables gratuitement comme du reste les autres posters proposés sur ce site (ils sont en libre accès sur la page de bienvenue).


Intéressé(e) ? Cliquez sur l’une ou l’autre des images qui s’affichent ci-dessous, enregistrez le PDF sur votre disque dur, puis envoyez-le chez un imprimeur (4 à 5 euros max pour une impression en noir et blanc).


Les lés sont à imprimer sur une machine à tirer des plans d’architecte (format : 90X218 cm).


A offrir, afficher chez soi ou coller dans la rue (à défaut d’y faire la Révolution...)

























































  1. (1)Comment ? Pas encore achetés ?  Aïe aïe aïe. Vous ne pouvez pas vous refuser ça, quand même ! Allez, faites-vous plaisir. Cliquez sur les jaquettes ci-dessous !


















L’ami Terrier est aussi un ensemble de vidéos de lectures à ne pas mettre devant tous les yeux.


> Vous souhaitez visionner la plus récente ? Cliquez sur l’image ci-dessous !


















Lecture-performance de rue réalisée le 7 octobre 2017 à Marseille.



L’ami Terrier est encore une collection d’enregistrements radiophoniques à ne pas mettre entre toutes les oreilles.


> Vous désirez écouter ces enregistrements ? Cliquez sur l’image ci-dessous !













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“Mais bon sang, où est-il, l’ami Terrier ?” Les membres du collectif territoire3 partis à la recherche de ce fieffé gourou à sandales sont : Brigitte Guedj (voix), Lise Gervais (voix), Jean Dindinaud (habillage sonore), Pierre-Marie Gély (guitare électrique), Jean-Marc Hérouin (voix), Jacques Lacan (trou de mémoire) et Jean-François Paillard (textes et trucages).


Le saviez-vous ? La chaîne Youtube de Territoire3 totalise déjà près d’une centaine de vidéos. Il est peut-être temps de l’explorer... et de vous abonner, non ?

Tome 1, 104 p., illustré

5,28 euros

 
Tome 2, 106 p., illustré

5,65 euros

 
Tome 3, 114 p., illustré

6,26 euros

 

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