poème-vidéo, 50 mn, 2009



Filmer le réel à son insu, le réel ordinaire s’entend, banal même, se l’approprier et le plier à ses propres rêveries narratives : tel était l’objet prométhéen (pour de rire) de ce film tourné à Istanbul avec une caméra embarquée et un appareil photo (1). Il doit beaucoup aux rêves éveillés de l’enfance, à cette faculté que l’on a de s’inventer par jeu et à volonté des histoires étranges et des mondes “pour de faux” simplement en regardant la réalité autrement. Une faculté que l’on perd à l’âge adulte si l’on n’y prend garde, non ? Parallèlement à Heropolis, j’écrivais un Roman d’épouvante (publié chez publie.net, voir critique ici) , qui est une même tentative de tirer le lecteur-spectateur par la manche dans une fuite en avant “pour du faux” en jouant à se faire peur et en essayant de susciter chez lui un plaisir qui rappelle les jeux de l’enfance et leur intensité. Pour revenir à Heropolis, le spectacle a pris ensuite la forme d’une projection vidéo et d’un concert ‘live’ . J.-F. P.



version studio


(voix, musique et bande-son : J.-F. Paillard)


version concert


(voix : Jean-Marc Hérouin et Marion Rampal, bande-son écrite et jouée par : Emmanuel Cremer (violoncelle), Damien Ravnich (batterie) et Rémy Jouffroy (guitares).



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(1) La vidéo a été tournée en .dv. Il a été monté avec Imovie, logiciel livré clé-en-main avec n’importe quel Mac. Sur la version studio, la voix et la guitare ont été enregistrées directement à partir de mon Mac, un portable de base doté d’un micro interne. La bande son a été bricolée et montée à partir de Garage Band - tout aussi basique, simple d’utilisation et livré clé en main avec n’importe quel Mac.



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